Motivation dans les sciences : le Luxembourg comparé à la moyenne de l‘OCDE

Motivation et convictions

La variable « plaisir et intérêt pour les sciences » des élèves luxembourgeois se situe à un niveau élevé, comparable à la moyenne de l’OCDE. En moyenne environ 61 % des élèves étaient d’accord avec les affirmations de cette échelle (moyenne de l’OCDE : 60 %).

La motivation instrumentale pour les sciences est plus faible au Luxembourg que pour la moyenne de l’OCDE. Environ 57 % des élèves luxembourgeois (contre 65 % pour la moyenne de l’OCDE) se sont montrés d’avis que les sciences étaient importantes pour leur avenir professionnel.

Les convictions épistémologiques sont elles aussi moins prononcées au Luxembourg que pour la moyenne de l’OCDE (LUX : 74 %, OCDE : 82 %).

Bereich Naturwissenschaften

Évolution de la motivation

Pour le Luxembourg comme pour la moyenne de l’OCDE, aussi bien l’intérêt et le plaisir pour les sciences que la motivation instrumentale ont évolué de manière positive par rapport à PISA 2006. Alors qu’au Luxembourg, l’intérêt et le plaisir pour les sciences ont plus fortement progressé (de 54 % à 61 %), c’est la motivation instrumentale qui a évolué de manière plus marquante pour la moyenne de l’OCDE (de 62 % à 68 %). Il reste à noter que l’évolution de la motivation instrumentale est calculée uniquement sur base des deux items qui sont restés les mêmes lors de PISA 2006 et 2015.

Intérêt pour les sujets scientifiques

En ce qui concerne l’intérêt pour les sujets scientifiques, la proportion d’élèves indiquant être « intéressé » ou « très intéressé » aux différents sujets scientifiques proposés est plus élevée au Luxembourg que la moyenne de l’OCDE.

Tant au Luxembourg que dans la moyenne de l’OCDE, l’intérêt a été le plus marqué pour les sujets « comment les sciences peuvent aider à éviter certaines maladies » (LUX : 71 %, OCDE : 66 %) et « l’univers et son histoire » (LUX : 68 %, OCDE : 66 %). L’intérêt a été un peu moins prononcé pour le sujet « la biosphère » (LUX : 47 %, OCDE : 41 %).

Perception de ses propres capacités

La variable « perception de ses propres capacités » dans le domaine des sciences a montré qu’entre 47 % et 77 % des élèves luxembourgeois (OECD : entre 56 % et 77 %) se sont déclarés à même de résoudre les différents problèmes « aisément » ou « en faisant quelques efforts ». Mis à part pour la question « tremblements de terre », les élèves luxembourgeois se sont estimés être un peu moins compétents que dans la moyenne de l’OCDE.

Volonté d'exercer une profession scientifique

À la question de savoir quelle profession les élèves souhaiteraient exercer à l’âge de 30 ans, environ 20 % des jeunes luxembourgeois ont répondu vouloir travailler dans le domaine des sciences. Ce pourcentage est légèrement inférieur à la moyenne de l’OCDE, qui se situe à 24 %. En considérant les différentes sous-catégories de professions scientifiques, on constate que les élèves luxembourgeois s’écartent tout particulièrement de la moyenne de l’OCDE dans le domaine des professions de la santé : ils sont moins nombreux à vouloir exercer des professions faisant partie de cette catégorie (LUX : 8%, OCDE : 11 %).