Caractéristiques centrales relatives au contexte

Chaque pays est confronté au défi majeur de donner à tout enfant, quelle que soit son origine sociale ou culturelle, les mêmes chances en matière d’éducation. Voici les variables centrales relatives au contexte qui ont été étudiées plus en détail dans ce rapport afin d’analyser le rapport entre le milieu familial et les performances scolaires :

Contexte socio-économique

Le contexte socio-économique des élèves est défini selon l’« indice du statut économique, social et culturel » (SESC). Celui-ci prend en compte trois aspects de l’origine sociale : le statut professionnel des parents (plus la valeur de cette variable est élevée, plus le statut socio-économique des parents l’est également), le niveau de formation le plus élevé de l’un des deux parents, et les ressources matérielles de la famille (aisance, biens culturels et ressources éducatives).

On distingue deux groupes dans ce rapport :

Contexte migratoire

On distingue trois groupes :

  • les élèves sans contexte migratoire : au moins un des parents ainsi que l’élève lui-même sont nés au Luxembourg ;
  • les élèves de la première génération : les deux parents ainsi que l’élève sont nés à l’étranger ;
  • les élèves de la deuxième génération : l’élève lui-même est né au Luxembourg, mais ses deux parents sont nés à l’étranger.

Dans ce rapport, les deux derniers groupes ont par ailleurs été réunis sous la désignation « élèves avec contexte migratoire ».

Langue parlée à la maison

Afin d’analyser le rapport entre le contexte linguistique et les compétences des élèves, le Luxembourg a distingué les quatre groupes linguistiques suivants :

  • le luxembourgeois ou l’allemand ;
  • le français ;
  • le portugais ;
  • les langues slaves du Sud, c.-à-d. le bosniaque, le croate, le serbe, le monténégrin ou le macédonien. L’albanais a également été ajouté à ce groupe.

Pour l’échantillon sélectionné, seuls les élèves parlant la même langue avec leurs deux parents et fréquentant depuis le préscolaire l’école au Luxembourg ont été pris en compte. Il s’agit d’environ 52 % des élèves de l’échantillon total.